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J’ai voté contre ce texte, qui propose d’alléger encore les obligations qui pèsent sur un secteur déjà privilégié par les politiques vertes idéologiques de l’Union européenne. En repoussant l’application du devoir de diligence, la Commission renonce temporairement à toute exigence de transparence sur l’origine des matières premières critiques utilisées dans les batteries. Cette approche déséquilibrée renforce une concurrence déloyale au détriment des véhicules thermiques sans raison ni justifiée ni justifiable. Par responsabilité vis-à-vis de la population européenne nous nous devons de refuser la démagogie « verte ».

J’ai voté en faveur de ce rapport, qui présente plusieurs pistes pour accompagner l’essor des biotechnologies et de la biofabrication en Europe tout en tenant compte des enjeux bioéthiques liés à ces secteurs. Le rapport invite à lever les obstacles réglementaires, les freins à l’investissement et au transfert des connaissances entre les milieux académiques et les industries. Le rapport souligne en outre les lenteurs administratives concernant les procédures d’autorisation, lesquelles confèrent des avantages compétitifs aux concurrents extra-européens.